Aides possibles

Lorsque l’on est touché par une maladie grave, en soins palliatifs, on peut avoir besoin d’aides pour soi, pour soutenir sa famille et les préserver de l’épuisement.

Ces aides peuvent être matérielles, humaines, financières, …
Elles seront évaluées par des professionnels qui sauront les mettre en œuvre
(assistantes sociales, …) selon les critères préalablement définis par les organismes.

Au domicile

Une prise en charge au domicile (ou lieux de vie) doit être respecté autant que possible.

Pour mettre en place une démarche palliative à domicile, il est recommandé de :
– travailler avec une équipe de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, psychologues, …)
– coopérer avec un SSIAD (Service de Soins Infirmiers à Domicile) ou un HAD (Hospitalisation à Domicile)
– solliciter les travailleurs sociaux, les professionnels du maintien à domicile (auxiliaires de vie, …)
– établir des liens avec les structures hospitalières en prenant contact avec l’équipe de soins palliatifs :
EADSP (Equipe d’Appui Départementale de Soins Palliatifs) qui se déplace au domicile en relais des équipes UMASP (Unité Mobile d’Accompagnement de Soins Palliatifs).

Pour tous renseignements complémentaires : voir l’onglet Liens Utiles sur ce site.

L’accompagnement et les soins à domicile peuvent nécessiter l’achat ou la location de matériel, d’équipement.
La personne malade peut alors bénéficier du FNASS (Fond National d’Accompagnement Sanitaire et Social) qui sert à financer, sous certaines conditions, des prestations et des fournitures non prises en charge par ailleurs : auxiliaires de vie, protections contre l’incontinence, alimentation entérale… Le FNASS est sous condition d’âge ni de dépendance mais soumis au contexte de soins palliatifs.

(Circulaire Cnamts du 04/02/2003 sur le Fnass)

Les CPAM (caisses primaires d’assurances maladie) sont les organismes qui délivrent cette aide. Certains autres organismes sont affiliés à
ce dispositif.
Le conseil général est acteur privilégié de l’accompagnement des situations au domicile. Il permet la mise en place de fonds liés à la dépendance : APA (Allocation pour l’Autonomie) ou liés aux handicaps (via la MDPH).

Pour obtenir ces fonds, il faut constituer un dossier :

– le médecin rédige une attestation de prise en charge en soins palliatifs à domicile.

– le patient est orienté vers l’assistante sociale de l’organisme qui le prend en charge : HAD (Hospitalisation à Domicile), réseau EADSP (Équipe d’Appui Départementale en Soins Palliatifs). Le patient peut également rencontrer l’assistante sociale de la CPAM dont il dépend.

À l’hôpital

Une équipe pluridisciplinaire peut vous apporter son aide et son soutien (soignants, médecins, psychologues, assistante sociale, …).

Parallèlement, vous pouvez rencontrer l’équipe de l’UMASP (Unité Mobile d’Accompagnement de Soins Palliatifs) : écoute, conseils, coordinations.

Un service hospitalier peut vous accompagner au quotidien. Il est possible également que ce service vous soutienne en « hospitalisation de répit » pour soulager l’aidant lors d’un accompagnement au domicile devenu épuisant. Il est nécessaire d’en discuter avec son médecin traitant et les équipes de soins palliatifs (UMASP-EADSP) pour envisager le relais.

En cas de retour au domicile, l’assistante sociale est votre interlocuteur pour la mise en œuvre des aides financières, matérielles, humaines (…) favorisant les meilleures conditions de l’accompagnement.
Ces professionnels sociaux contacteront les caisses de retraites, complémentaires santé, …